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Théâtre : "L’Abolition des privilèges"

Danse - Bal - Cabaret, Spectacle, Musique

Cahors 46000

Le 13/04/2026

Un formidable seul en scène nous plonge au cœur de l’histoire et nous raconte comment la société de l’Ancien Régime a mis fin à ses privilèges en une seule nuit, celle du 4 août 1789. Après Je m’en vais mais l’État demeure, Hugues Duchêne adapte le roman historique de Bertrand Guillot : L’abolition des privilèges. Un solo virtuose porté par Maxime Pambet, plongeant les spectateurs en plein cœur des États généraux de 1789. C’est un État en déficit chronique, où les plus riches échappent à l’impôt. Un régime à bout de souffle. Un peuple à bout de nerfs, qui réclame justice et ne voit rien venir. Un pays riche mais bloqué, en proie aux caprices d’un climat déréglé. Telle est la France à l’été 1789. Jusqu’à ce qu’en une nuit, à Versailles, tout bascule. C’est la Nuit du 4 août. Joué dans un espace quadrifrontal par un acteur incarnant une dizaine de personnages, L’abolition des privilèges est un sprint donnant le sentiment que l’Histoire s’est soudainement accélérée.

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Théâtre : "Parler pointu"

Spectacle, Théâtre, Nature - Environnement, Animaux

Cahors 46000

Le 10/03/2026

Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi, une terre provençale, latine, violente, truculente. Une terre de corrida. Trivial et sacré s’y mêlent en permanence. Toute sa famille y vit encore, et ils parlent tous avec l’accent du midi. Sauf lui. Impossible de déceler dans son phrasé la moindre intonation méridionale, le moindre mot hérité du patois roman de ses ancêtres. Pour devenir acteur, il a gommé son accent. Il parle pointu. C’est-à-dire avec l’accent du pouvoir. Dans cette épopée historique et familiale, accompagné d’un musicien, Benjamin Tholozan fait dialoguer avec fougue, joie et précision les personnages hauts en couleur de sa famille, avec les figures célèbres qui ont fait du français et de l’accent tourangeau le seul parler encore légitime aujourd’hui. « Le comédien s’enflamme et nous captive […] tout en nous faisant passer du rire à la réflexion. Bravo ! » – L’Œil d’Olivier